Prendre des décisions sous pression est une réalité pour tous les gestionnaires. Mais certaines erreurs communes en prise de décision reviennent encore et encore. Les émotions, le stress et les attentes externes peuvent rapidement brouiller le jugement et amener à des choix regrettables. La bonne nouvelle? Ces erreurs sont fréquentes, mais évitables. Voir trois erreurs communes lors de la prise de décision et comment les éviter !
Vous préférez la version vidéo? La voici!
Erreur commune #1 : Décider sous l’impulsion de l’émotion
Le problème :
La colère, la peur ou même l’enthousiasme peuvent conduire à des décisions impulsives, souvent déconnectées des objectifs réels.
Exemple concret :
Ruby, frustrée par des retards dans un projet, redistribue les tâches sans consulter son équipe. Résultat : confusion, tensions accrues et perte de temps.
Comment éviter cette erreur :
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Reconnaître l’émotion : nommez ce que vous ressentez (colère, frustration, peur) et son déclencheur.
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Créer un espace de recul : reportez votre décision de quelques heures ou d’une journée.
Astuce : utilisez la respiration 4-7-8 pour calmer le système nerveux. (inspirer pour 4, retenir pour 7, expirer pour 8) -
Consulter un tiers ou écrire vos réflexions : élargir sa perspective aide à relativiser et à évaluer les impacts.
Clé supplémentaire : il n’est jamais trop tard pour corriger une décision impulsive. Ruby revient voir son équipe : « J’ai réagi trop vite. Prenons un moment pour revoir ensemble la meilleure façon de répartir les tâches. »
Ruby a appris à communiquer avec intelligence émotionnelle en suivant l’auto-formation sur la gestion du stress et des émotions. Développer son agilité d’être lui donne plus d’énergie ! Voici la formation qu’elle a suivi.
Erreur de décision #2 : Ignorer les signaux émotionnels ou le stress
Le problème :
À l’opposé, faire semblant de ne pas ressentir de stress ou d’inconfort mène à des décisions désalignées avec vos valeurs ou vos besoins.
Exemple concret :
Valérie accepte un projet supplémentaire pour impressionner sa direction, malgré son intuition que son équipe est déjà surchargée. Résultat : baisse de qualité, démotivation et risque de burnout collectif.
Comment éviter cette erreur :
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Décoder vos émotions : demandez-vous « Pourquoi cette situation me met-elle mal à l’aise? Quels besoins ou valeurs sont touchés? »
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Associer logique et émotion : comparez l’analyse rationnelle (avantages, risques) à ce que vous ressentez.
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Valider vos ressentis : rappelez-vous que vos émotions sont des messagères utiles, pas des obstacles.
Erreur #3 : Céder à la pression externe
Le problème :
La pression des supérieurs, des clients ou des délais serrés peut pousser à dire « oui » trop vite, au détriment de la qualité et de la durabilité.
Exemple concret :
Jean accepte un délai irréaliste exigé par un client. L’équipe est surchargée, le projet bâclé et le client… insatisfait.
Comment éviter cette erreur :
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Poser des limites claires : apprendre à dire non ou à proposer des alternatives réalistes.
Exemple de formulation : « Pour livrer la qualité attendue, voici ce qu’il nous faudrait. » -
Protéger tout le monde : vous-même, votre équipe et les résultats.
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Impliquer l’équipe : partager la pression et trouver ensemble les meilleures solutions.
Notre blogue regorge d’outils ! L’article Comment communiquer ses émotions pourrait vous intéresser!
Conclusion : Apprendre de ses erreurs et progresser
Faire des erreurs communes en prise de décision est normal, mais elles peuvent être corrigées et surtout évitées.
À retenir : Les 3 erreurs à éviter
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Prenez le temps de reconnaître vos émotions avant d’agir.
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Écoutez vos signaux internes pour rester aligné avec vos valeurs et vos besoins.
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Posez des limites claires et respectez vos ressources collectives.
Chaque décision est une occasion d’apprentissage. En cultivant cette approche, vos choix deviennent plus éclairés, plus alignés et plus efficaces.