Vous êtes nombreux à me dire que déléguer n’est pas toujours facile, et vous avez raison. Vous connaissez sans doute les avantages de déléguer, que ce soit pour vous ou pour votre organisation, et il reste tout de même quelque chose qui fait que vous êtes peu ou pas à l’aise de déléguer.  

 Je vous propose une réflexion guidée par deux éléments fondamentaux pour gérer le risque de déléguer: une relation de confiance et des attentes claires. 

Vous pouvez même réutilisez ces trucs et réflexions pour valider la compréhension d’une tâche que l’on vous délègue. Vous n’en aurez que plus de succès, dans un sens comme dans l’autre!

 

 

1- Une relation de confiance pour gérer le risque de déléguer 

À qui allez-vous déléguer?

Êtes-vous du type qui dit régulièrement le type de phrase suivante: « Ce sera mieux fait/plus vite/plus efficace/etc. si c’est moi qui le fait! » ?  Si vous pensez que vous n’avez personne en qui faire totalement confiance, il peut s’agir des problèmes suivants:  

  • Vous n’avez pas la bonne équipe ou les bons partenaires.

Réflexions:

    • De quoi avez-vous besoin pour avoir confiance en eux?
    • Quelles sont les compétences que vous recherchez chez vos collaborateurs et partenaires?

    • Quelles compétences leurs manquent-ils? Comment peuvent-ils les acquérir? 
    • Nommez deux qualités/forces pour chacune des personnes qui vous entourent et indiquez comment ces personnes peuvent vous aider.

    • Si vous aviez confiance en tout le monde, comment cela changerait votre perspective de la délégation? 

 

  • Vous êtes conscients que vos collaborateurs sont capables de vous aider, mais vous n’êtes tout simplement pas à l’aise.

Réflexions:

    • De quoi vous privez-vous en ne déléguant pas?
    • Quels sont les avantages, pour vous, de déléguer?

    • Qu’avez-vous à perdre en déléguant? 

 

Comment allez-vous déléguer? 

  • Quelles tâches allez-vous déléguer?

Déléguez autant les tâches motivantes que celles sont moins inspirantes… Trouvez le juste équilibre entre les tâches plaisantes et intéressantes puis celles qui ne le sont pas: un collaborateur motivé exécute mieux! 

 

 

  • Quel genre de suivi allez-vous faire?

Trouver le juste milieu entre le contrôle et l’indépendance. Vous ne voulez pas devenir micro, et en même temps agir de façon trop détachée ne vous mettra pas plus en confiance. 

 Réflexions

    • Quel est le juste milieu selon vous?
    • Quelle entente de suivi pouvez-vous établir avec votre collaborateur? Qu’en pense-t-il?

 

2- Des attentes claires 

 

Voici quelques trucs pour bien expliquer ce à quoi vous vous attendez:

  • Définissez les livrables attendus. À quel niveau de détails vous attendez-vous? Pouvez-vous fournir un exemple?
  • Communiquez les dates importantes, entre autres la date de livraison attendue.

  • Demandez à la personne ce qu’elle a compris
  • Faites des validations intermédiaires. Surtout pour les premières fois où vous déléguez à une personne en particulier. Cela vous permettra de voir l’avancement de la tâche et une ébauche des résultats.

Réflexions

    • Quel(s) risque(s) êtes-vous prêt à prendre pour bénéficier des avantages de déléguer?
    • Comment allez-vous gérer ce(s) risque(s)?

Pour aller encore plus loin… 

  • Pratiquez-vous à déléguer! N’attendez pas qu’une crise survienne… vous n’en serez que plus zen dans les moments importants.
  • Déléguez les tâches que vous comprenez bien et pour lesquelles vous pouvez exprimer clairement vos attentes.
  • Reconnaissez l’aide que l’on vous apporte en remerciant vos collaborateurs. 

 

Quels sont vos trucs?