Comment se libérer de la pression, ou comment se libérer de l’empire du « rush »! Je blague avec les mots « empire du rush » et en même temps si quelqu’un avait ce business, il y aurait beaucoup d’argent à faire! Premièrement, je me demande à qui cela rapporte d’être aussi occupé?

Quoi qu’il en soit, cela ne rapporte même pas aux entreprises, qui à force d’ajouter la pression sur leur personnel se retrouve avec des surcoûts, des impacts humains très tangible comme le burn-out et une augmentation du taux de roulement.

Cet article présente deux façons de libérer la pression.

Dans un premier temps, je vous invite à prendre quelques secondes pour visualiser les différentes équipes de votre l’organisation, ou les membres de votre équipe. Ensuite, posez-vous ces questions : Avez-vous un taux de roulement élevé dans un domaine particulier? Avec une totale honnêteté, est-ce la faute d’eux… ou de vous? En fait, c’est probablement à cause d’un manque d’ajustement de la pression des deux côtés.

Aussi, entendez-vous le manque de main d’œuvre présentement? Les initiatives pour attirer le talent deviennent incontournables. De plus, le nombre de travailleur autonome augmente sans cesse.

Dans quelle mesure la pression constante est attirante au niveau du recrutement?

 « Venez travailler pour nous! Ici, vous mangerez à votre bureau, vous croulerez sous les réunions et les demandes et serez évalué sur des objectifs difficiles à atteindre sans possibilité d’ajouter de ressources supplémentaires. »

Bien sûr que j’exagère, avec un humour un peu cynique.

En même temps, je vois beaucoup de gestionnaires qui se « battent » à tenter de justifier une ressource; d’autres qui persistent à assister à de nombreuses rencontres mal dirigées. D’autres qui terminent des projets pour se faire dire que… « Oups! Un élément important a changé et qu’il faut recommencer… on ne vous l’avait pas dit? ».

À cet égard, sentez-vous vraiment de la fluidité, de la clarté et de la facilité dans ce que vous faites?

Nous sommes capables de mesurer le coût du taux de roulement, du manque de motivation, du désengagement, n’est-ce pas suffisant pour transformer nos façons de gérer?

C’est comme dire à quelqu’un de triste: Vient je vais t’acheter une crème glacée et cela va passer.

Une glace, une table de baby-foot, un nouvel écran… c’est la même chose.

Ça fonctionne pour un temps (court) et ensuite le manque revient, et revient, et revient. Et cela vous coûte de plus en plus cher de crème glacée et vous ne voyez pas les résultats. Pusi, vous devenez sceptique sur le retour sur investissement de « gâter » les employés et peut-être même allez-vous couper le budget de crème glacée.

Le problème n’est pas la crème glacée (ni les autres gâteries), le problème c’est que vous n’êtes pas sur le bon problème.

Votre organisation a besoin d’un moteur performant

Imaginez que votre organisation est un moteur. Elle a besoin d’huile et d’essence pour fonctionner harmonieusement. L’essence c’est l’argent (les ressources matérielles) disons. C’est important, mais tout seul cela ne fonctionne pas, si votre moteur manque d’huile, il fige.

L’huile c’est la communication qui facilite la coopération entre les différentes personnes / départements.

En bref, c’est essentiel! Sinon cela coince et vous allez réparer, réparer et réparer… vous pouvez ajouter de l’essence, allez au lave-auto, la repeindre, mais ce qui manque c’est de l’huile! (Même chose avec les exemples ci-dessus : acheter des glaces, des jeux et améliorer l’environnement est bien, et insuffisant!)

Chaque contexte a ses pressions. Chaque contexte a besoin de communication fluide.
Donc, pour se libérer de la pression et transformer l’empire du « rush »  en un empire fluide… on y ajoute deux ingrédients: de la communication et de la pertinence.

1. Ajouter de la communication pour fluidifier, simplifier, accélérer et libérez-vous de la pression

Voici deux questions pour établir un diagnostic sur la fluidité de vos communications. Transformez les questions auxquelles vous répondez par « non » en plan d’action.

Question #1: Communiquez-vous de façon régulière avec TOUTES les parties prenantes d’un dossier?

La réponse est non si:

  • Premièrement, votre seul contact est le porteur du dossier, si vous n’avez jamais rencontré ou discuté avec TOUS les autres intervenants, ou simplement une fois.
  • Vous devez reprendre des parties du projet ou du dossier parce que « quelque chose n’était pas clair ».
  • Ensuite, vous ne savez pas qui est le client, ou ne connaissez pas les critères de satisfaction du client.
  • Enfin, vous sentez qu’il vous manque de l’information, ou n’êtes simplement pas certain si vous avez tout!

La réponse est oui si

  • À chaque semaine ou deux semaines maximum vous parlez au moins 5 minutes au groupe.
  • Vous avez les coordonnées ou la possibilité de joindre tous les intervenants au besoin, simplement.

À cette question, on me répond souvent que « ce n’est pas mon rôle », « je n’ai pas le temps », « ce n’est pas dans les pratiques de l’organisation », « l’équipe est partout dans le monde, ce n’est pas facile », etc.

Alors, vous avez de bonnes raisons, je ne vais pas avoir de débat sur ceci, surtout pas via un site web 🙂 Toutefois, je vous invite à considérer ce que vous, personnellement et en tant que groupe, vous gagneriez à fluidifier la communication sans vous limiter à un rôle! Voici des indices:

Moins d’erreurs, moins de stress, plus de facilité, plus de clarté, plus de satisfaction? Pour moi, les avantages sont clairs! Se parler = Sauver du temps et du stress.

Je ne comprends pas pourquoi on coupe cette partie pour aller plus « vite ». Cela ne va pas plus vite.

Question #2: Connaissez-vous la finalité, les risques, les enjeux et votre marge de manœuvre sur le travail que vous faites?

Autrement dit, avez-vous l’autonomie nécessaire pour décider dans votre périmètre, et éventuellement influencer le périmètre des autres pour la satisfaction du projet, du dossier ou de la tâche?

La réponse est non si :

  • Vous suivez un plan de *tâches* et que vous ne savez pas « à quoi cela sert ».
  • Vous ne connaissez pas les objectifs et jalons globaux.

La réponse est oui si :

  • Vous connaissez les délais, les impacts et la finalité de votre rôle et de ce que vous avez à faire sur les projets / dossiers.
  • Vous connaissez aussi le rôle des autres parties prenantes.

En définitive, est-ce vraiment plus long de partager l’information? À vous de décider. Si vous êtes sceptique, essayez-le! De mon expérience, ce qui bloque est plutôt le manque de savoir-faire en termes de communication ou encore le désir d’un certain contrôle ou d’autres croyances en gestion. Alors, êtes-vous prêts à être plus performant? Si oui, apprenez à communiquer autrement.

 

2-Libérez-vous de la pression, ajoutez de la pertinence

En faites-vous trop?

Voici un sujet dont je parle souvent avec mes clients : agissez-vous de façon juste et pertinente? C’est-à-dire, faites-vous la différence entre ce que vous désirez, le niveau de satisfaction que vous avez et les besoins du système?

Exemple:
  • Dans votre système vous avez les clients, vos collègues, votre équipe, vos fournisseurs, etc. (Prenez un moment pour les noter!)
  • Ensuite, disons que vous aimez livrer ses dossiers à 120%, ou à 80% (Peu importe, notez-le simplement).
  • Enfin, prenez un instant pour vous demander ce que sont les attentes de vos
    • clients
    • fournisseurs
    • collègues

Vous pourriez être surpris. Si vous n’êtes pas certains ou que vous répondez « votre » chiffre, je vous en prie, allez valider. Utilisez votre temps consciemment! Et n’ajoutez pas plus de pression que vous avez déjà.

 

Je connais des « achievers » qui aiment surlivrer. Cela finit par les fatiguer, fatiguer leurs équipes et en fait, cela ne satisfait personne.

 

Alors, comment libérer la pression et se libérer de l’empire du rush?

En résumé :

  • Fluidifier la communication. En allant valider ses perceptions, en posant des questions et en écoutant vraiment! Ainsi, vous diminuerez les frustrations, gagnerez en facilité et simplicité. Tout ça pour un peu de clarté!
  • Pour finir, faites ce qui est juste et pertinent pour les besoins du système, pas pour les vôtres! Mettez de côté vos croyances de perfection, de bien paraître. Faites juste et pertinent. Utilisez votre temps consciemment.

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